Fidèle à son poste !

« T’es toujours là toi ? » Voilà une phrase que Françoise de Vaugelas n’a pas fini d’entendre. En effet, à seulement 29 ans Françoise de Vaugelas a déjà 20 ans de pratique derrière elle ! Journaliste, biologiste et enseignante, cette multi-casquettes gardera pour toujours une place au sein du Sport Nautique de Bergerac. Elle a déjà fait ses preuves : deux fois championne de France, deux fois médaillée de bronze et vainqueur du match France/Angleterre en 2005. Cette réussite n’est autre que le résultat d’une motivation sans faille : Françoise a toujours eu « l’envie de [se] dépasser ». Même quand les conditions n’était pas idéales ! Car pas facile de s’entrainer pendant ses études. Durant son parcours de biologie à l’université de La Rochelle, elle a poursuivi ses entraînements dans une petite structure d’aviron de mer, avec des horaires d’ouverture différents. « Ma technique a souffert de ces conditions, se rappelle-t-elle, il a été très difficile pour moi de progresser à cette période ». Mais à cœur vaillant, rien d’impossible, surtout pour les gens qui savent maitriser un faon à mains nues (elle vous racontera ça). Pour ses séances de musculations, elle s’est débrouillée pour trouver des créneaux horaires où la salle de l’université n’était que peu fréquentée par les autres étudiants. C’est-à-dire souvent entre deux cours, avec d’autres sportifs de haut niveau : « je me suis très souvent entraînée en compagnie de l’équipe de réserve de rugby du Stade Rochelais, très pratique pour décharger une barre un peu lourde. » Les fréquents footings en bord de mer le soir venaient compléter son entraînement.

 

Transmettre sa passion aux plus jeunes

 

Si Françoise décide maintenant de laisser la place, ce n’est pas vraiment de son plein gré. « Mon arrêt n’est pas vraiment un choix personnel : une hernie discale m’a coupé dans mon élan ». Suite à cet arrêt plutôt brutal de la pratique, Françoise ressent un certain vide : « les sensations de glisse me manquent énormément, dit-elle, la sensation d’une sortie où le travail a été efficace. » Aujourd’hui, c’est donc en participant à l’encadrement des benjamins que Françoise canalise son énergie débordante. Si elle avait un message à faire passer aux plus jeunes, elle leur dirait simplement « [qu’] il faut toujours persévérer : on rencontre très souvent des difficultés, mais quand on les surmonte on en ressort plus fort, plus performant. Il faut prendre du plaisir et se serrer les coudes : avec les copains, tout devient plus facile ! »