Un dragon fier de ses couleurs

8 ans de pratique et déjà 7 médailles en championnat de France. Nicolas Stender, 21 ans est ce qu’on appelle un « jeune sénior ». Ce grand gaillard fait partie des espoirs français : associé à Téo Rayet en deux sans barreur moins de 23 ans, ils se sont classés 7ème au championnat de France bateaux courts, en battant, entre autres, un médaillé olympique. L’avenir est donc devant lui. Et pour arriver à ce résultat, Nicolas s’entraîne dur : il fait partie du pôle France de Lyon. Pour cet étudiant en DUT Génie Civil et Construction Durable, la compétition est au quotidien. Les sensations et le plaisir en bateau ne sont rien face à son envie de devenir meilleur et de se dépasser. Même s’il avoue parfois que « la charge importante d’entraînements, les blessures et la démotivation peuvent [le] décourager. »

 

Patience et longueur de temps…

 

Même si Nicolas a rejoint le pôle de Lyon, il reste « fier de pouvoir porter les couleurs de mon club à chaque compétition nationale, clame-t-il. J’ai rejoint le pôle notamment pour mes études mais également pour faire partie d’une structure de haut niveau afin de m’aider à atteindre l’équipe de France. » Ce qui est chose faite ! Il s’est classé, cet été, 8ème en huit aux championnats du monde Moins de 23 ans à Poznan (Pologne). Aujourd’hui, il est plus motivé que jamais : « Cette année, j’ai pour objectif d’aller chercher la grande finale aux bateaux courts avec Téo, puis d’aller jouer la course à la médaille aux championnats du monde U23 à Sarasota (Etats-Unis), dit-il avec une certaine détermination. Pour ce qui est du club, j’ai vraiment à cœur d’aller chercher mon premier titre de champion de France. » Même si ces objectifs sont définis, Nicolas reste lucide et sait qu’il faut être patient, que les résultats viennent avec un travail régulier. Et c’est justement ce qu’il espère faire comprendre aux plus jeunes. « Ne brûlez pas les étapes. Si ça ne paye pas tout de suite, ça payera un jour. Le chemin à parcourir peut être plus ou moins long pour certains, mais ne cessez jamais d’y croire ! »